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フランスの日本の地震についての報道1

Le Japon craint toujours une explosion nucléaire

Mots clés : nucléaire, séisme, JAPON

Par lefigaro.fr
13/03/2011 | Mise à jour : 11:42 Réactions (151)
Samedi, les autorités ont distribué de l'iode aux riverains et étendu à 20 km le rayon d'évacuation des populations. Crédits photo : Wally Santana/AP
Le gouvernement japonais a mis en garde dimanche contre un nouveau risque d'explosion à la centrale nucléaire de Fukushima N° 1, dans le bâtiment du réacteur 3. Mais les autorités assurent, pour l'heure, qu'il n'y a pas de danger pour le réacteur ni pour la population.


• Risque d'explosion à la centrale de Fukushima

Le gouvernement japonais a mis en garde dimanche contre un nouveau risque d'explosion à la centrale nucléaire de Fukushima N° 1, en raison de l'accumulation d'hydrogène dans le bâtiment du réacteur 3. Il affirme toutefois qu'en cas d'explosion, «il n'y aura pas de problème pour le réacteur lui-même».

Samedi soir, un responsable de l'Agence de sûreté nucléaire nippone avait annoncé que le système de refroidissement d'urgence du réacteur n°3 était en panne. Selon l'Agence, la radioactivité au césium mesurée laisse penser que du combustible a fondu dans le réacteur n°1 de la centrale. Des radiations se seraient échappées du réacteur et le niveau d'eau a baissé, découvrant les barres de combustible sur une hauteur de trois mètres.


• Le bilan de la catastrophe pourrait atteindre 10.000 morts

Les autorités de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du Japon, sont sans nouvelles d'environ 10.000 habitants de la ville portuaire de Minamisanriku. La préfecture de Miyagi, qui compte 2,3 millions d'habitants, est l'une des trois préfectures les plus touchées par la catastrophe survenue vendredi. Pour l'heure, le bilan officiel s'y établit à 379 morts.

Non loin de là, dans la région de Sendaï, vingt-cinq Français sont toujours recherchés. Quelque 1167 personnes sont en outre portées disparues dans la préfecture de Fukushima, voisine de la zone la plus touchée vendredi.

Sans compter ces nombreux disparus, le bilan provisoire de la catastrophe s'élève pour l'heure à environ 1800 morts et disparus.

» ZAPPING VIDÉO - Le chaos au lendemain du séisme

» EN IMAGES - Les images fortes de la catastrophe


• En France, les autorités se veulent rassurantes

Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Eric Besson, a déclaré dimanche matin que «le risque majeur» d'une «catastrophe nucléaire» est «pour l'instant (...) maîtrisé par les autorités japonaises». L'explosion observée samedi concernait «la troisième enveloppe, c'est à dire le bâtiment», a-t-il dit, précisant que le réacteur est entouré par trois niveaux de protection: l'enveloppe du réacteur, une deuxième enveloppe qui est «un liner» et une troisième enveloppe, «le bâtiment, qui est le plus fragile des trois». Le ministre a par ailleurs affirmé qu'il n'était «pas là pour atténuer quoi que ce soit». «Si c'était très inquiétant, je le dirais de la même façon», a-t-il dit.

De leur côté, les autorités françaises du nucléaire ont promis de traquer les conséquences de l'explosion survenue samedi et d'informer les Français «en temps réel» d'éventuels risques. Le président de l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, et la présidente de l'Institution de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Agnès Buzyn, ont fait ensemble une déclaration solennelle. «Je voulais rassurer nos concitoyens sur le fait que nous sommes en capacité de surveiller le territoire français en temps réel», a expliqué cette dernière. «Nous mettrons en ligne l'ensemble des données chiffrées de cette surveillance. Cela permettra à tout le monde d'être informé. Nous jouons clairement la transparence», a-t-elle assuré.


• SAMEDI : première explosion dans la centrale de Fukushima

Une explosion s'est produite samedi matin dans la centrale nucléaire située à 250 km de Tokyo. Les autorités nippones ont pris des dispositions exceptionnelles pour limiter les conséquences des émanations radioactives. Ainsi ont-elles notamment distribué de l'iode aux riverains, et étendu à 20 km le rayon d'évacuation de dizaines de milliers de personnes.

D'après l'agence japonaise de sûreté nucléaire, cet incident est évalué à et qualifié de «moins grave» que ceux de Three Mile Island (1979) et de Tchernobyl (1986). Il semblerait toutefois que du combustible ait fondu dans l'un des réacteurs de la centrale de Daiichi. À ce stade, entre 70 et 160 personnes pourraient avoir été irradiées. D'après l'Organisation mondiale de la santé, les risques posés à la santé publique par les fuites radioactives signalées au Japon semblent «plutôt faibles».

TÉMOIGNAGES - Vous vous trouvez actuellement au Japon et souhaitez nous faire part de la situation sur place ? Vous pouvez nous écrire à l'adresse temoin@lefigaro.fr et nous envoyer vos témoignages, photos ou vidéos.
by nyfiken | 2011-03-13 20:48